Le tram de Reims est le seul exemple hexagonal de PPP (Partenariat Public Privé) dans le secteur des transports. Les élus sont attirés, mais pas assez informés.
Le tramway de Reims, et basta. Malgré son succès, le tram de Reims, réalisé en Partenariat Public Privé, n’a pas fait de petits. Et si les projets réalisés en PPP sont légion dans les secteurs des bâtiments publics, scolaires, culturels ou sportifs, des ouvrages d’art ou des rocades routières, dans les transports collectifs, ça ne prend pas.
85 contrats ont ainsi été signés en France depuis 2005, 130 autres pourraient l’être bientôt… Aucun dans les transports collectifs. Zéro. Nada. Et ce malgré l’expérience plutôt positive du tram de Reims, inauguré le 18 avril 2011, construit, financé et est exploité en contrat de concession par le consortium Mars (Mobilité Agglomération Rémoise Sas).
2. Attirés mais mal informés
Et réunissant le constructeur Alstom, l’opérateur Veolia Transdev, le groupe Caisse d’Epargne et la Caisse des dépôts, et des sociétés d’ingénierie et de génie civil, partenaires de la collectivité locale. Avec succès. D’où des questions. D’où l’idée de Christian Messelyn, président de MARS, de commander un petit sondage à l’IFOP.
Cela vaut que ça vaut, comme d’habitude avec les sondages, mais il ressort clairement, sur les 201 élus interrogés, que le principe du PPP attire : 77% des interrogés en ont une bonne opinion. D’accord. Mais comme 71% estiment mal connaître ce même principe, cela donne des questionnements, des doutes, des incertitudes. Et pas beaucoup de partenariats (source : Mobili Cités).