Les dirigeants de la maison de champagne Piper-Heidsieck viennent d’annoncer la suppression de 45 emplois à Reims, soit le quart de l’effectif de l’entreprise. Le dernier plan social, dans le champagne, remontait a plus de quinze ans.
Le plan social annoncé par le champagne Piper-Heidsieck, filiale du groupe Rémy Cointreau, est ressenti d’autant plus brutalement que ce type mesures semblait jusqu’ici épargner les grandes maisons de négoce et leurs cuvées de prestige.
Le dernier plan social ayant frappé le champagne remontait en effet à 1992.
Mais visiblement, les effets de la crise ont été trop forts pour Piper-Heidsieck en 2009.
Invoquant une baisse de 42% de son chiffres d’affaires en un an, la maison de champagne rémoise a présenté un plan social prévoyant la suppression de 45 de ses 160 emplois, des coupes sombres qui vont surtout être opérées dans le secteur de la production.
L’entreprise, qui a surtout souffert sur ses produits d’entrée de gamme, a choisi de se reconcentrer sur son activité business Premium et ses deux marques prestigieuses que sont Piper Heidseick et Charles Heidsieck.
A Reims, le champagne Piper-Heidsieck exploite un domaine de 65 hectares de vignes pour une production de 9 millions de bouteilles (dont 80% à l’export).
En 2009, la maison aurait enregistré une baisse du volume de moins 40%.